La ministre écrit : « Nous prenons soin, par exemple, de ne pas aborder l'exercice d'intrusion-attentats en évoquant directement le sujet auprès des enfants les plus jeunes. Les enseignants et les personnels vont s'appuyer sur des logiques ludiques, jouer à se cacher ou à se taire dès que le professeur des écoles fait un signe particulier, par exemple. »
Nos enfants, même jeunes, ne sont pas idiots ! Le cache-cache ne se joue pas en groupe, et si les enseignants avaient trouvé un signe magique pour faire taire une classe, ils l’utiliseraient au quotidien. L’exercice même est absurde et ne sert qu’à rassurer des adultes pour donner l’impression de maîtriser la situation. Une réassurance sur le dos des enfants, désormais apparemment « formés » aux attentats. Et on ne parle ni de terroristes, ni d’islamistes probablement, mais de « méchants » indistincts. C’est le meilleur moyen pour générer des peurs globales devant l’inconnu, à un âge où les monstres dans le placard sont légion.